Serait-ce la renaissance arabe ? Après la Tunisie, l’Egypte.
Les jours qu’a vécus le monde arabe depuis le déclenchement de la révolution du jasmin sont une première. Pour la première fois un dictateur arabe enraciné est démis de ses fonctions par un soulèvement populaire et spontané. La révolution tunisienne a suscité une réaction tardive et mitigée de l’occident qu’on peut qualifier de mole. Surtout après la bourde qu’a commise la politicienne française Michelle Marie Alliot en déclarant « nous proposons que le savoir faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permet de régler des situations sécuritaires de ce type ».L’occident qui préfère des dictatures dans les pays arabes plutôt que de voir des islamistes élus démocratiquement, a maintenu ces régimes dans le pouvoir à coup d’aides financières. Ceci bien sur pour assurer la pérennité d’Israël l’allié traditionnel des états unis et l’Europe. La seul réponse qu’on peut adresser à cet occident et comme l’a bien formulé Moulay Hisham dans l’émission française mots-croisés «On vous demande une neutralité bienveillante ».
Peut-on parler de renaissance arabe ? En effet la révolution tunisienne a pu donner cette lueur d’espoir qui a poussé les égyptiens à réclamer le départ de Hosni Moubarak et l’obtenir. Beaucoup d’indices laissent penser que ce n’est pas la fin. Et que d’autres dictateurs arabes vont y passer aussi.
Enfin pour la question israélo-palestinienne qui inquiète tant l’occident .Angela Merkel a déclaré le jour même de la fuite de Moubarak "Nous attendons également de l'Egypte qu'elle poursuive le processus de paix au Proche-Orient en s'en tenant au traité conclu avec Israël et que la sécurité d'Israël soit garantie" surtout dans un contexte ou Israël perd du terrain dans la vision du monde sur ce conflit .Le Brésil, l’argentine, la Bolivie et finalement le Guyana ont reconnu l’état palestinien (frontières de 67).
Kanyamakan
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